Unité d’accueil, de diagnostic et d’orientation (UADO) – centre de crise

L’Unité d’accueil, de diagnostic et d’orientation (UADO) – centre de crise a pour missions :

  • Accueillir, prendre en charge et orienter au sein de nos structures ou autres partenaires de soins, des usagers de plus de 16 ans, 24 heures sur 24, pour une évaluation infirmière, une consultation médicale et/ou une hospitalisation
  • Apporter une expertise psychiatrique d’ordre médical et médico-légal à l’ensemble du réseau de santé, aux usagers et à leur entourage
  • Coordonner et trianguler les interventions d’urgence psychiatrique avec la régulation Samu
  • Assurer une écoute et un soutien téléphonique via la ligne SOS déprime ou la ligne principale de l’unité
  • Assurer une intervention infirmière dans les unités des Urgences, Réanimation et Unité d’hospitalisation de courte durée (UHCD) du centre hospitalier Jacques Puel de Rodez.

Réduire le délai d’accès aux soins en psychiatrie : une nouvelle procédure mise en place à l’UADO – centre de crise

Le Centre hospitalier Sainte-Marie de Rodez a récemment mis en place une nouvelle procédure visant à réduire le délai d’accès aux soins en psychiatrie. Cette procédure concerne l’orientation des patients depuis l’UADO – centre de crise vers un Infirmier en Pratique Avancée (IPA). Cette initiative, baptisée « Procédure d’orientation d’un patient par un psychiatre de l’établissement depuis l’UADO -centre de crise vers un IPA », est un protocole organisé en collaboration entre les médecins psychiatres et les infirmiers en pratique avancée. Elle vise à fluidifier le parcours de soins des patients et à dynamiser la réactivité de la prise en charge.

Comment fonctionne cette procédure ?
Lorsqu’un patient a bénéficié d’une consultation à l’UADO ou d’une hospitalisation au Centre de Crise, et que, d’après l’avis médical, une évaluation post-thérapeutique est nécessaire, le médecin psychiatre peut décider de réorienter le patient vers un IPA. Cette réorientation peut être motivée par plusieurs raisons : une nécessité de réévaluation clinique à court ou moyen terme, une surveillance de l’efficacité et de la tolérance d’un traitement, des réajustements nécessaires, ou tout autre motif à l’appréciation du médecin.

Quels sont les objectifs de cette procédure ?
La principale visée de cette procédure est de réduire le délai de réévaluation thérapeutique et clinique. Elle vise également à sécuriser la surveillance des patients fragiles de façon rapprochée et à assurer le lien entre la consultation intra-hospitalière et le suivi en extrahospitalier. Enfin, elle a pour but de créer la possibilité d’une évaluation holistique afin de ramener le patient dans le circuit de soin  autant psychique que physique.

Étapes de la procédure :

  1. Le médecin évalue l’indication et la plus-value que la procédure peut amener à la prise en charge du patient.
  2. Le patient doit donner son consentement libre et éclairé au suivi par un IPA.
  3. Dans l’observation, le délai désiré pour la prise en charge par l’IPA et l’indication doivent être précisés.
  4. Un mail est envoyé à l’IPA directement, avec en copie le cadre du service en question ainsi que le service lui-même, évitant ainsi la perte ou le non-traitement de la situation. La fiche d’information du patient est jointe au courrier.

Après le rendez-vous avec l’IPA :
Une observation IPA et un plan de prise en charge sont renseignés. Un courrier est envoyé au médecin traitant après le premier rendez-vous avec l’IPA, qui sera intégré au dossier de soins.

Cette nouvelle procédure, approuvée par l’ ensemble de la CME, et la direction de l’établissement, vise à renforcer le lien entre les différents acteurs du parcours de soins psychiatriques, tout en garantissant une prise en charge rapide et adaptée aux besoins des patients. Alors n’hésitez pas parlez en à votre psychiatre !

Unités de court séjour : CS1, CS2

Les unités de court séjour 1 et 2 ont ouvert leurs portes en mai 2006 avec pour mission d’assurer des soins adaptés pour les prises en charge de courtes durées (jusqu’à 28 jours) en partenariat avec les autres structures de soins sectorielles ou intersectorielles ou hors secteur, tel que défini dans le projet d’établissement.

Unités de la filière courte durée, elles s’inscrivent dans une organisation intersectorielle dont la mission est d’accueillir et prendre en charge :

  • Des patients non connus présentant des pathologies ou des comportements non compatibles avec une hospitalisation en clinique (décompensation névrotique grave ou psychotique, troubles de l’humeur ou autres)
  • Des patients déjà connus des secteurs, pour un temps d’hospitalisation correspondant à une période de crise dans l’évolution de leur pathologie mentale
  • Des patients connus et suivis par les secteurs, qui justifient d’hospitalisations séquentielles qui s’inscrivent dans leur projet de soins individualisé
  • Des patients en soins sans consentement, en relais après une prise en charge à l’UIF, ou directement admis en unité de court séjour si le patient est déjà connu de l’établissement

Le projet de service des unités de court séjour s’appuie sur des valeurs partagées dans les soins : l’éthique, la bientraitance, l’alliance thérapeutique, le respect des droits du patient et sur des valeurs professionnelles, l’expertise en santé mentale, la coordination entre les différents acteurs, la qualité et la gestion des risques.

Espace psychiatrique intersectoriel crise et apaisement : Epicea

L’Epicea a pour mission :

  • Accueillir en hospitalisation en soins sans consentement des usagers en état de crise dans un espace de soins sécurisé et apaisant en privilégiant la recherche d’une alliance thérapeutique
  • Permettre une réduction de la symptomatologie de crise par l’intermédiaire d’entretiens médicaux, infirmiers et psychologiques, de thérapeutiques médicamenteuses, d’activités médiatisées et, en derniers recours quand il est nécessaire de protéger l’usager, de l’isolement et la contention dans le strict respect de sa dignité et de ses droits
  • Prendre en compte l’entourage familial et l’environnement social de l’usager en coordination avec les médecins traitants, les intervenants sociaux et les équipes du suivi ambulatoire de son secteur d’origine

> Lire l’article « L’aménagement des lieux de soin au cœur de l’accueil » paru dans le numéro de septembre 2023 de la revue Santé mentale

Clinique de Rodez

La clinique Sainte-Marie de Rodez comprend 40 lits d’hospitalisation à temps plein. Elle accueille des patients dès l’âge de 16 ans présentant des pathologies compatibles avec des soins en hospitalisation libre en milieu ouvert tels que :

  • Troubles de l’humeur
  • Dépressions réactionnelles
  • Troubles anxieux
  • Psychoses non productives

La prise en charge de l’équipe pluridisciplinaire (médecin psychiatre, médecin généraliste, infirmier, aide-soignant, assistante-sociale, psychologue…) s’associe au projet de soins personnalisé du patient.
L’admission s’adresse à des patients autonomes et mobilisables, adhérents aux soins proposés et impliqués dans leur projet de soins.

Des ateliers thérapeutiques peuvent être proposés :

  • Expression corporelle
  • Relaxation
  • Boite à histoire
  • Art thérapie
  • Thérapie interactive

L’hospitalisation à la clinique est organisée suite à l’orientation d’un médecin traitant ou psychiatre et après validation d’un médecin psychiatre intervenant sur la clinique Sainte-Marie. Les admissions se font du lundi au vendredi de 14h à 16h30.

Clinique de Villefranche-de-Rouergue

La clinique de Villefranche-de-Rouergue est au service de la population sur les secteurs 12GO3 (Villefranche-de-Rouergue et ouest Aveyron) et 12GO4 (Decazeville et vallée du Lot) du département de l’Aveyron.

Elle accueille des patients en soins libres, principalement en admission directe ou en aval de l’UADO ou des autres unités de soins du centre hospitalier Sainte-Marie. Elle assure l’accueil en hospitalisation en service ouvert pour des troubles psychiques et psychiatriques permettant l’adhésion au contrat de soins et aux règles de vie institutionnelles.

Sa capacité d’accueil est de 21 lits. La durée de séjour est inférieure ou égale à 4 semaines, mais la durée d’hospitalisation optimale peut dépasser ce cadre pour certaines pathologies compte tenu des éléments cliniques et de la disponibilité des places dans les structures d’accueil (post cure par exemple).

L’âge n’est pas un critère d’admission, la clinique accueille les patients à partir de 16 ans et des patients très âgés à condition qu’ils ne présentent pas un degré de dépendance sévère.